Conseil paternel


Conseil paternel.



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Il était une fois un vieux bûcheron qui avait trois garçons : Ahmed, Réda et Salim. Le père décida de partir en pèlerinage à la Mecque.

Avant de faire ce long voyage, le père
rassembla ses trois garçons et partagea ses biens en parts égales entre eux.
<< On ne sait jamais, leur dit-il, il se peut que
je ne vous revoie jamais. »
Il s'inquiétait beaucoup quant à leur
avenir si jamais il mourrait. Il savait que
le voyage était dur et long, et ne put se
faire à l'idée de les laisser sans domicile.
Il était persuadé qu'un toit était la chose
la plus indispensable à tout être humain,
et l'acquérir n'était pas une chose facile.
Il rassembla ses enfants, et donna à
chacun une grosse somme d'argent puis
les fit jurer de se faire construire une
maison chacun avec sa part de fortune.

Le père donna sa bénédiction à ses trois enfants puis partit à la Mecque la conscience tranquille. Les trois
garçons décidèrent de se faire construire chacun une maison selon la volonté de leur père. L'aîné, Ahmed, qui était prodigue, se contenta d'une maison en terre et dilapida le reste de la fortune en faisant la fête tous les soirs avec ses amis. Il se croyait
le plus malin, du moment qu'il avait tenu sa promesse sans se priver du plaisir de s'amuser avec ses copains.

Le cadet, Réda, pensait être un peu plus
raisonnable que son frère aîné. Il se fit construire une baraque en bois et, comme il aimait le luxe, gaspilla le reste de la fortune en meubles et vêtements...

Salim, le plus jeune et le plus sage, se fit construire une vraie maison très solide. Il y mit la totalité de la somme que son père lui avait léguée par respect à sa volonté.
Il se dit qu'en travaillant, il pourrait la meubler petit à petit. Il pensait comme son père qu'un toit restait la chose la plus importante. L'hiver en forêt fut rigoureux cette année. Ahmed et Réda souffraient dans leur logement de fortune.

Ils voulaient se réfugier chez Salim dont la maison supportait sans peine le vent, la pluie et le froid. Mais Salim fut catégorique:
- Il n'en est pas question! Rentrez chez vous
et réfléchissez bien à ce que vous avez fait de votre fortune! Leur déclara-t-il froidement, en leur refermant la porte au nez. Les deux garçons retournèrent chez eux honteux. Ils étaient génés car c'était leur plus jeune frère qui s'était conduit raisonnablement. Un soir, comme il faisait très noir et très froid, une

ogresse affamée vint à passer devant les trois maisons. Elle commença par la plus vulnérable, celle de l'aîné. 
Elle détruisit la porte du logis, pénétra sans peine et
avala Ahmed. Puis elle arriva devant la maison du cadet, démolit la porte en bois, et fit de Réda une seule bouchée, malgré ses supplications

Arrivée devant la maison du plus jeune,
elle en fit le tour mais ne trouva aucune
issue facile. Alors elle décida d'arracher les
barreaux en fer forgé. 
Les barreaux étaient si solides que ses efforts furent vains.
L'ogresse n'était pas prête à abandonner la
bataille. Elle n'aimait pas les défis et Salim,
ce jeune garçon appétissant, se sentait le plus fort. Elle le lisait dans ses yeux et devint plus furieuse. 
Elle essaya d'introduire sa tête entre les
barreaux d'une fenêtre. Salim lui prit les
cheveux et les tira de toutes ses forces.
L'ogresse ne supportait pas qu'on lui tire les
cheveux. Cela l'offensait tellement qu'elle
tomba sans connaissance devant la porte de la maison.

Salim sortit prudemment de chez lui, un poignard à
la main. Il ouvrit le ventre de l'ogresse et fit sortir
ses deux frères indemnes. L'ogresse n'avait pas encore eu le temps de les digérer.
Salim pardonna à ses frères leur comportement irresponsable. Il les invita à partager sa demeure en attendant qu'ils fassent des économies et achètent des maisons aussi solides que la sienne.
A son retour de la Mecque, le père félicita Salim et blâma Ahmed et Réda. Ceux-ci, honteux et conscients de leur maladresse,
s'excusèrent puis promirent à leur vieux père de travailler durement jour et nuit afin d'exaucer son vœu.
 Ils avaient compris pourquoi leur père voulait absolument que chacun d'eux ait un bon toit.